Édition du vendredi 26 octobre 2018
Santé au travail : 75 % des agents de la fonction publique estiment être stressés
Si une majorité de fonctionnaires se disent satisfaits de leur activité professionnelle, plus d’un agent sur trois estime que son travail a une influence négative sur sa santé. À la demande de la Mutualité Fonction publique, l’institut Harris Interactive a planché sur le rapport que les agents (toutes fonctions publiques confondues) entretiennent à leur travail.
Les résultats de cette étude, réalisée du 8 au 25 juin 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 1 507 personnes âgées de 18 à 65 ans, sont compilés dans l’Observatoire de la fragilité sociale dans la fonction publique. Maire info détaille les trois enseignements à retenir.
Il faut retenir d’abord qu’une écrasante majorité (82 %) des agents de la fonction publique « expriment une certaine satisfaction à l’égard de leur activité professionnelle ». Le « fait de remplir une mission d’intérêt général » est le motif de satisfaction numéro un pour 87 % d’entre eux. Leur rémunération et leur charge de travail sont en revanche leurs préoccupations principales. « Ce qui rejoint les préoccupations des salariés français en général », notent les auteurs de l'étude.
Dans le détail, les agents les plus satisfaits de leur activité professionnelle sont les 18-24 ans (88 %), les catégories B (86 %) et les agents dont les revenus nets mensuels du foyer dépassent 5 000 euros (90 %). Au contraire, les agents qui ne sont « pas satisfaits » sont principalement ceux de la fonction publique hospitalière (24 %) et les catégories C (22 %).
Après ce tour de table général, le sondeur s’est focalisé sur les liens entre santé des agents et leur travail. 35% d’entre eux estiment que « leur travail a une influence négative sur leur santé » et un sur deux (51 %) pense que « l’impact du travail sur leur santé va s’accroître ».
Plus de la moitié d'entre eux ne jugent pas satisfaisantes « la présence d’espaces permettant de se reposer » (57 %) et « la fréquence des visites à la médecine du travail » (50 %). Plus d’un tiers déplore le « niveau de bruit dans leur environnement de travail » (37%), le « niveau de confort à leur poste de travail » (35 %) et « la qualité de leur mobilier de travail » (33 %).
Enfin, il est fait état dans l’étude « des conséquences psychologiques ou physiques du travail sur la santé des fonctionnaires » : 84 % des agents se sentent fatigués « de temps en temps » voire « souvent » (notamment dans l’éducation), 75 % estiment être stressés (notamment dans les ressources humaines) et 67 % ressentent des douleurs physiques liées à leur posture ou leur position au travail.
Les résultats de cette étude, réalisée du 8 au 25 juin 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 1 507 personnes âgées de 18 à 65 ans, sont compilés dans l’Observatoire de la fragilité sociale dans la fonction publique. Maire info détaille les trois enseignements à retenir.
Il faut retenir d’abord qu’une écrasante majorité (82 %) des agents de la fonction publique « expriment une certaine satisfaction à l’égard de leur activité professionnelle ». Le « fait de remplir une mission d’intérêt général » est le motif de satisfaction numéro un pour 87 % d’entre eux. Leur rémunération et leur charge de travail sont en revanche leurs préoccupations principales. « Ce qui rejoint les préoccupations des salariés français en général », notent les auteurs de l'étude.
Dans le détail, les agents les plus satisfaits de leur activité professionnelle sont les 18-24 ans (88 %), les catégories B (86 %) et les agents dont les revenus nets mensuels du foyer dépassent 5 000 euros (90 %). Au contraire, les agents qui ne sont « pas satisfaits » sont principalement ceux de la fonction publique hospitalière (24 %) et les catégories C (22 %).
Après ce tour de table général, le sondeur s’est focalisé sur les liens entre santé des agents et leur travail. 35% d’entre eux estiment que « leur travail a une influence négative sur leur santé » et un sur deux (51 %) pense que « l’impact du travail sur leur santé va s’accroître ».
Plus de la moitié d'entre eux ne jugent pas satisfaisantes « la présence d’espaces permettant de se reposer » (57 %) et « la fréquence des visites à la médecine du travail » (50 %). Plus d’un tiers déplore le « niveau de bruit dans leur environnement de travail » (37%), le « niveau de confort à leur poste de travail » (35 %) et « la qualité de leur mobilier de travail » (33 %).
Enfin, il est fait état dans l’étude « des conséquences psychologiques ou physiques du travail sur la santé des fonctionnaires » : 84 % des agents se sentent fatigués « de temps en temps » voire « souvent » (notamment dans l’éducation), 75 % estiment être stressés (notamment dans les ressources humaines) et 67 % ressentent des douleurs physiques liées à leur posture ou leur position au travail.
L.G.
Télécharger l’Observatoire de la fragilité sociale dans la fonction publique - Harris Interactive. Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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